L'Afrique
Les relations que les Carolingiens peuvent avoir eues avec l'Afrique résident essentiellement en celles qu'ils eurent avec le "roi des Africains" dont il est question chez le moine de Saint-Gall voire, pour une époque antérieure, avec les réfugiés de l'Afrique du Nord envahie par les Arabes. Il est probable aussi que du fait des relations commerciales entre le Maroc et la Tunisie et l'Afrique sub-saharienne ou entre le Moyen-Orient et l'Afrique de l'Est, il ait été fait état de ces régions lors des contacts entre les Carolingiens, l'Espagne arabe, la Perse ou l'empire Byzantin. Aucune mention, cependant, n'en est faite dans les sources carolingiennes
Les débuts de l'histoire africaine. Le cadre général
Alors que le Sahara était devenu habitable entre 10500 et 5000 avant notre ère, le désert redevint aride, amenant les populations qui y vivaient à migrer vers la haute-Egypte vers 4000 av. J.-C.; peuples d'une civilisation pariétale d'abris sous roches et de huttes, la symbolisation architecturale de ces huttes devint les mastabah puis, finalement, les pyramides. Certains pensent que ces migrations auraient eu lieu dès la période habitable, vers il y a 8000 ans lors d'une brève période de sécheresse de 1000 ans; celle-ci aurait d'ailleurs déterminé une rupture culturelle, les peuples réapparaissant après l'épisode sec étant des éleveurs. L'assèchement général du Sahara pourrait avoir des causes diverses: l'apparition progressive de la Méditerranée, de la mer Noire et de la Caspienne s'isolant à partir d'un grand océan (depuis 7 millions d'années) ou le changement d'inclinaison de l'axe des pôles terrestres lequel effectue un cycle tous les 26000 ans (la période habitable du Sahara aurait correspondu à un plus grand ensoleillement de l'hémisphère sud l'été ce qui renforçait la mousson d'Afrique de l'Ouest et amenait des pluies abondantes jusque dans le Sahara); enfin, les humains eux-mêmes auraient contribué à la désertification. Dans le même temps, on assista à une diminution des pluies persistantes en Afrique centrale et en Afrique de l'Est, amenant des conditions plus sèches dans cette dernière partie de l'Afrique. La Révolution Néolithique, en Afrique, commença essentiellement par la domination du bétail, qui coexista avec des cultures de chasseurs-cueilleurs et les premiers cas de domestication de plantes eurent lieu dans le Sahel, vers 5000 avt. J.-C., avec le sorgho ou le riz africain. Un nouvel épisode de sècheresse dans le Sahara amena finalement d'autres populations à émigrer en Afrique de l'Ouest, déclenchant, vers 3000 avt. J.-C., une vague de révolutions agricoles indépendantes à cet endroit -et en Ethiopie- avec domestication de plantes et importations d'espèces végétales et animales déjà domestiquées. Des sociétés plus guerrières -semblables à la culture de Beaker en Europe- se dévelopèrent, vers 2300 avt. J.-C., dans l'Ouest de l'Afrique du Nord. Dans le même moment, des peuples de la région des Grands Lacs migrèrent sur les côtes orientales de la Méditerranée, y devenant les proto-Cananéens, lointains ancêtres des Phéniciens. Le travail du fer arriva en Afrique du Nord et au Sahara au cours du 1er millénaire avant notre ère et il arriva probablement en Afrique de l'Ouest vers 500 avt. J.-C., peut-être amené là par les explorateurs carthaginois sur leurs bateaux. Le travail du métal, ensuite, se répandit peut-être par les routes commerciales. Les Garamantes, les probables ancêtres des Touaregs, existent entre 500 avt. et 500 après J.-C et leur déclin est vraisemblablement dû au fait qu'ils épuisèrent les ressources en eau du désert. Les Bantous, par ailleurs, quittèrent le Cameroun et le sud-est du Nigéria vers l'Est et le sud-est au cours du 2ème millénaire avant notre ère, probablement bousculés par les peuples quittant le Sahara pour cause de sècheresse. Les Bantous continuèrent d'avancer jusque vers l'an Mil de notre ère, atteignant alors l'Afrique du Sud et le Zimbaboué. Ils passèrent d'abord -vers 2000 avt. J.-C.- par la forêt tropicale, puis -vers l'an 0- ils continuèrent vers l'Est et le Sud. Leur dernière migration -pendant le 1er millénaire de notre ère- s'effectua à partir de la Zambie, où ils avaient trouvé des techniques agricoles et des espèces importées du sud-est de l'Asie via Madagascar. Les Bantous, lors de leurs déplacements, déplacèrent les peuples Koishan, qui étaient les habitants originels de ces contrées. Les Koishan sont ces peuples célèbres pour leur langues à clic qui, aujourd'hui, se trouvent au Kalahari et dans certaines poches en Tanzanie. L'Ethiopie, enfin, semble être une culture originale, indépendante, dont les espèces végétales sont adaptées aux hautes terres de la région et la langue éthiopienne n'a pas de parenté avec une autre langue
Les différentes civilisations d'Afrique pendant l'époque carolingienne
L'Afrique pré-coloniale finit par être peuplée de peut-être autant que 10000 états différents, allant des petits groupes familiaux de chasseurs-cueilleurs aux groupes claniques, aux clans fortement structurés (comme dans la corne de l'Afrique ou les royaumes sahéliens) et aux grands états-cités ou aux empires, ainsi les villes côtières marchandes des Swahilis -pour le premier cas- ou les empires sahéliens. Une bonne démarche, pour avoir une vue générale des civilisations qui existaient en Afrique à l'époque carolingienne, consiste à répartir l'étude régionalement, ce qui, d'ailleurs correspond à des réalités de terrain
- l'Afrique du Nord: c'est la partie de l'Afrique qui se trouve au Nord du Sahara. Cette région vit d'abord s'épanouir l'ancienne Egypte, à l'Est (de vers 3300 avt. J.-C. jusque vers l'ère chrétienne), alors que les côtes et les terres plus à l'Ouest étaient le lieu des Berbères, qui furent colonisés par diverses puissances, telles les Phéniciens puis Rome. A l'époque carolingienne, cette région nord de l'Afrique était passée sous contrôle des conquérants arabes, lesquels, par vagues successives, avaient conquis l'Egypte, puis le reste de l'Afrique du Nord et jusqu'à l'Espagne
- l'Afrique de l'Ouest: les peuples de cette partie de l'Afrique sont les peuples qui avaient migré au Sahel et dans la forêt tropicale, fuyant le Sahara qui se desséchait. Le grand désert demeura longtemps une formidable barrière qui isola la région. Vers 400 avt. J.-C., cependant, des contacts avaient fini par être établis avec le monde méditerranéen -Carthage y compris- et les Berbères du Sahara pratiquaient le commerce de l'or. On a récemment découvert en Libye de nombreux fermes et villages fortifiés, comportant des structures de style châteaux, qui date d'entre 0 et 500 ap. J.-C. La civilisation des Garamantes, ainsi, semble avoir été plus avancée et historiquement importante qu'on ne pensait. Et cela a eu lieu malgré l'inhospitalité du climat saharien. La vision d'un peuple de nomades barbares et querelleurs venait des récits des Romains. Les Garamantes connaissaient aussi un langage écrit ainsi que des technologies avancées et ils ont vraisemblablement été les précurseurs des lignes d'oasis et des routes trans-sahariennes. L'étape la plus importante fut alors l'établissement des routes commerciales trans-sahariennes à grande échelle qui relièrent les deux mondes. Ce commerce sur une grande échelle fut rendu possible par deux facteurs: d'abord l'importation dans la région des chameaux, ces animaux capables de supporter longtemps le manque d'eau et de nourriture. Ils arrivèrent au 3ème siècle de notre ère et les Berbères les adoptèrent; les premières incursions arabes au Sud du Sahara avaient été freinées par la mouche tsé-tsé qui tue les chevaux autant que les hommes. Puis, ce fut l'arrivée de l'Islam en Afrique de l'Ouest. Ce sont ces deux éléments -avec la conversion de la région à l'Islam aux VIIème et VIIIème siècles, qui firent que les grandes routes trans-sahariennes se développèrent. Deux routes traversaient le Sahara. L'une du Maroc à la boucle du Niger; l'autre de la Tunisie au lac Tchad. C'était là que passaient les caravanes des marchands. Ces routes étaient rendues possibles parce que, sur ces deux axes, s'étendait toute une succession d'oasis, ce que l'on ne rencontre pas ailleurs dans le Sahara. Une route reliant la boucle du Niger à l'Egypte fut finalement abandonnée au Xème siècle car trop dangereuse. L'Afrique de l'Ouest exportait de l'or, des habits de coton, des ornements de métal ou des objets en cuir et elle importait du cuivre, des chevaux, du sel, des textiles et des perles. Les esclaves, à direction du Nord, ne furent ajoutés que tardivement, au Xème siècle. Cette ouverture de l'Afrique de l'Ouest au commerce islamique donna naissance à des états centralisés, dont le premier fut l'"empire du Ghana". Il fut fondé au VIIIème siècle par les Soninkés, un peuple qui vivait, au Sud de la Mauritanie, au carrefour de la route commerciale. Eux-mêmes appelaient leur empire "Wagadou". "Ghana" signifie "roi-guerrier" et désigne leur souverain. Cet empire se développa rapidement après l'an 800, finissant par dominer toute la région. Le Ghana, qui pouvait mettre en ligne 200 000 guerriers, entra vite en conflit, cependant, avec les tribus arabes du Nord et finit par tomber sous les coups de la "guerre sainte" menée, en 1052, par les Almoravides, des Berbères du Maroc
- Nigéria, golfe de Guinée, lac Tchad: un chapitre additionnel est utile pour décrire quelques peuples qui existaient dans cette région. L'empire du Kanem-Bornou était connu des Arabes dès le IXème siècle. Il s'était développé à partir du nord-est du lac Tchad et il se trouvait au point d'arrivée d'une route commerciale venant de Tripoli. Il fut progressivement islamisé. Les Yoroubas, vers l'an 900 s'affirmèrent comme la puissance dominante dans le centre et le sud-ouest du Nigéria, au Bénin et au Togo alors que des états complexes y existaient déjà. Les Haoussas vinrent de Nubie et, entre 500 et 700 de notre ère, ils formèrent, dans le Nord et le centre du Nigéria et dans l'Est du Niger, une série d'états forts. Ils furent islamisés au XIème siècle. La civilisation Nok, enfin, est une civilisation mal connue qui exista au Nigéria entre 1000 avt. et 1000 après J.-C. Elle disparut probablement du fait d'une épidémie ou d'une famine
- l'Ethiopie: l'Ethiopie, comme nous l'avons dit, était une culture originale et indépendante. C'est le fameux "Punt" des Egyptiens, au Sud de la Nubie, qui aurait été atteint vers 1500 avt. J.-C. par la mer Rouge (les bateaux partaient de juin à septembre pour bénéficier des vents favorables du nord-ouest et revenaient à l'automne, poussés par les vents du sud-ouest); les Egyptiens y commerçaient l'arbre à encens, la résine odoriférante ou les animaux sauvages. Les marchands égyptiens connaissaient la région. Il se pourrait que l'Ethiopie ait été le foyer originel de l'Egypte. Un royaume apparut en 800 avt. J.-C., qui avait des relations étroites avec le royaume sabéen, au Yémen, de l'autre côté de la mer Rouge. L'Ethiopie est également liée à l'histoire de la reine de Saba. La région se transforma ensuite en le royaume d'Aksoum au Ier siècle avt. J.-C., qui fut l'une des principales puissances mondiales à l'époque. Le christianisme arriva vers 330 et le royaume d'Aksoum semble avoir gardé une forme de contrôle sur le Yémen. Des religions furent apportées par des étrangers -ainsi le judaïsme ou le christianisme- lesquels apports furent facilités par les routes du commerce. Le monachisme (donnant au christianisme éthiopien sa forme définitive de l'hérésie byzantine monophysite, identique à celle des Coptes) se développa à la fin du Vème siècle, devenant une sorte de pouvoir dans le pays. Le royaume d'Aksoum atteignit son apogée vers 525, contrôlant un commerce qui s'étendait jusqu'à l'Inde et Ceylan et étant, avec Byzance, dans de bons et constants termes. Adulis, un port du royaume d'Aksum, fut détruite à la fin du 7ème siècle par un tsunami. Ce fut l'époque où 9 saints vinrent de Syrie et de Byzance sous le règne du roi Gebre Meskel, le successeur du célèbre roi Kaleb. Le fin de cet empire, vers 825, est empli de mystère. Elle fut peut-être due à des problèmes écologiques, une épidémie ou au déplacement des routes du commerce. La capitale fut alors transférée d'Aksoum à un endroit que l'on n'a jamais retrouvé
- une rubrique additionnelle à l'Ethiopie peut être consacrée à la Nubie. Cette région, au Sud de l'Egypte, en fut essentiellement dépendante et servit à ce pays de corridor vers l'Afrique tropicale. 15 forteresses aux confins de l'Egypte, le long du Nil, permettait de contrôler l'or qui venait de Nubie et les forteresses abritaient le grain, monnaie d'échange. De 2500 à 1500 ans avt. J.-C. la région était le lieu d'un état indépendant puis fut ensuite intégrée à l'Egypte. Le royaume koushite redevint indépendant vers le VIIIème siècle avant notre ère, s'articulant autour du vice-roi de Koush, qui finalement, laisse la place à des chefferies. S'ensuite le royaume de Napata, puissant royaume régionale (capitale Napata, au Nord de Méroé). L'apogée en aura lieu lorsque les souverains koushites deviennent la XXVème dynastie égyptienne entre le VIIIème et le IVème siècle avt. J.-C. Les Koushites reprennent la plupart des traditions égyptiennes (dieux, crue du nil, pyramides, écriture hiéroglyphique) y ajoutant leur montagne sacrée (près de Napata, un des pitons du mont figurant l'uraeus, le cobra femelle protecteur des pharaons), le fait que l'écriture méroïtique n'a pas encore été déchiffrée ou que la mère du pharaon jouait un rôle important, pouvant même mener des combats. Napata abritait une nécropole royale. Devant la pression assyrienne (les Assyriens s'emparent de l'Egypte vers 650), les Koushites se réfugient plus au Sud, à Méroé -ville qui d'ailleurs, place commerciale, était le lointain lieu d'origine du royaume (Méroé commerçait le fer avec les Egyptiens et jusqu'en Chine). Une autre nécropole royale est construite, les pyramides s'ordonnant en un vaste croissant. La puissance des Koushites se maintient et ils entretiennent des relations avec l'Egypte lagide ou commercent jusqu'avec les Romains; des dieux soudanais spécifiques apparaissent. Le royaume déclina et finit par succomber devant le royaume d'Axoum vers 350 de notre ère. Le royaume koushite déclina surtout du fait que les routes commerciales cessèrent de suivre le Nil et que le déclin de Rome accentua cette décadence du commerce. La région fut finalement conquis par le peuple des Nobas -ou Nubiens- et elle devint finalement un ensemble de petits royaumes, qui furent christianisés à partir de l'Egypte -entre vers le IVème et le VIème siècle. L'un de ces royaumes, le royaume de Makouria devint prédominant au VIIème siècle, et fut suffisamment fort pour résister à la conquête arabe une fois que les Arabes eurent pris l'Egypte. Un traité reconnut même cette indépendance et cette coexistence pendant 600 ans. Il y eut commerce entre les deux mondes. Les marchands amenèrent cependant l'Islam, qui supplanta graduellement le christianisme. A savoir aussi, les monts Rwenzori (actuelle République du Congo) sont souvent considérés comme étant les « Montagnes de la Lune » mentionnées par Ptolémée comme étant les sources du Nil. Les monts Virunga, eux, étaient les "monts des esprits" des anciens Egyptiens
- Madagascar, au large des côtes d'Afrique, est une île de peuplement africain qui, vers entre il y a 3000 et 2000 ans, a vu arriver sur la côte sud-est une population austronésienne venue d'Indonésie (ces peuples ont une lointaine origine chinoise et ont essaimé entre Taïwan, l'Indonésie et les îles de Mélanésie, dans le Pacifique). Les Austronésiens se sont mélangés aux populations locales africaines qui vivaient dans le Nord de l'île, lesquelles, vers l'an 500, se sont déplacées vers le Sud (principalement les hommes de ces peuples). Les Austronésiens participent au commerce des épices (surtout la cannelle) et des essences de bois entre l'Asie du sud-est et le Moyen-Orient. Madagascar voit ensuite arriver des Perses de Chiraz, des Arabes d'Oman, des Juifs, les deux premiers, avec des Malais et des Javanais, développant le commerce des esclaves à partir du IXème siècle. Cette activité re-africanise l'île sans compter l'arrivée de la migration bantoue vers l'an 1000 (qui apportent le zébu). Tous ces éléments ainsi que le développement de l'exploration maritime chinoise (dynastie Song) ou sud-indienne (les Cholas), affaiblissent les élites indonésiennes jusqu'à l'arrivée des explorateurs européens au XVIème siècle. Madagascar se divise alors en nombreux royaumes importants. Une unification aura lieu, finalement, au début du XIXème siècle
- la zone d'expansion bantoue: comme nous l'avons vu plus haut, les Bantous, à l'époque carolingienne, se trouvaient à la fin de leur migration, arrêtant de migrer en l'an Mil, une fois l'actuelle Afrique du Sud atteinte. Cette dernière étape avait commencé en Zambie, où les Bantous avaient trouvé des techniques agricoles et des plantes apportées, via Madagascar, du sud-est de l'Asie. En l'an 500 de notre ère, les Bantous avaient, par exemple, déjà atteint l'actuelle province sud-africaine du Kwazulu-Natal. Leur organisation politique demeurait essentiellement tribale et clanique. Certains groupes -les ancêtres des Nguni- s'étaient installés près des côtes; d'autres -les Sotho-Tswana- s'étaient installés sur les hauts plateaux du Highveld, alors qu'un troisième groupe, enfin, s'était installé dans les régions nord-est de ce qui est aujourd'hui l'Afrique du Sud. Les Swahilis, installés sur la côte est de l'Afrique, de la Somalie au Mozambique, sont aussi un peuple bantou. A la fin du VIIème et au début du VIIIème siècles, ils commencèrent d'établir d'importantes relations commerciales avec les marchands arabes. Ils ne fondèrent une puissance culture que vers 1100. On doit noter que les marchands arabes contrôlaient les routes commerciales maritimes de l'Est de l'Afrique au IXème siècle, alors que commença, à la même époque, le commerce des esclaves en direction du Moyen-Orient et de l'Inde. C'étaient les Egyptiens et les Phéniciens qui avaient exploré ces côtes les premiers et qui y commerçaient. Les habitants du Yémen leur succèdèrent. Depuis il y a 8100 ans, une population de chasseurs-cueilleurs s'était répandue en Afrique de l'Est et du Sud jusqu'à il y a 2500 ans puis elle fut, pour sa majeure partie, remplacée par les agriculteurs de langue bantoue
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