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L'Islam et les femmes

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Les fondamentalistes musulmans, de nos jours, sont surtout connus par les coutumes strictes qu'ils imposent aux femmes des pays musulmans. Ce débat contemporain est le résultat de nombreuses contingences et, en aucun cas, ne peut vraiment être rattaché, stricto sensu, aux moments et aux textes fondateurs de l'Islam

Une femme, Khadidja, joue un rôle fondamental dans la prédication de Mahomet. Khadidja est cette riche veuve, plus âgée que Mahomet, qui devint son épouse. Elle encouragea et réconforta Mahomet face à ses visions et ses révélations qui commencèrent lorsqu'il eut atteint l'âge de 40 ans. Khadidja est, finalement, la première convertie à la nouvelle religion. Des approches assez faciles, par ailleurs, font état de ce que Mahomet perdit sa mère tôt et qu'ainsi, ses relations avec les femmes en seraient marquées. Seul le fait que lui-même considérait sa tante, la mère de Séné Ali, comme sa deuxième mère, pourrait aller dans ce sens. Khadidja pourrait bien être le véritable modèle de la femme musulmane en tant qu'une des femmes fondatrices de l'Islam. En 622, l'année après la mort de Khadidja, Mahomet épouse Aïcha. Ce n'est qu'une enfant de 9 ans, ce qui correspond aux coutumes du lieu et de l'époque. Ce mariage lui a été soufflé par l'archange Gabriel, qui lui apporta une image de fillette. Elle est la fille d'Abu Bakr, premier croyant, son ami. Aïcha sera la femme-enfant de Mahomet. Après Khadidja, qui était plus âgée que lui, là, il devient l'image d'un père et participe aux enfantillages de son épouse

Pour ce qui est de la question de la polygamie, on doit noter que Mahomet, lorsqu'il a été marié avec Khadidja, n'a eu qu'elle comme épouse. Il ne prend des concubines et instaure la polygamie qu'à partir d'Aïcha. Cette polygamie tient à la politique: il convient, par ces femmes, de consolider ou fonder des alliances tribales; il s'agit de protéger des veuves de façon à ce qu'elles ne soient pas obligées de repartir chez les Koreïshites. 7 femmes, ainsi, vivront avec Mahomet. L'une d'elles sera une chrétienne copte, Marie la Copte, qui ne se convertira pas à l'Islam. Elle donna un fils au Prophète, Ibrahim. Une autre concubine sera une juive, Safia, seule survivante d'une tribu massacrée; elle se convertira et lui donnera aussi un fils. Mahomet avait eu 4 filles, dont Fatima, avec Khadidja et un fils, mort jeune, comme Ibrahim. Dans l'Islam, la polygamie sera limitée à quatre femmes, des femmes au-delà de ce nombre n'ayant été autorisé qu'à Mahomet seul, par accord de Dieu

L'Islam de Mahomet représenta certainement une amélioration des moeurs dans la péninsule arabique: certaines femmes, avant la prédication, se vantaient d'avoir des relations avec vingt hommes, un seul étant le père de leur enfant. L'Islam, sinon le voile, du moins impose, de façon certaine, la notion de pudeur: contrairement à l'époque antérieure, les lignages doivent être fermement établis, les généalogies ayant une grande importance chez les Arabes et Mahomet y voit la base d'un développement de l'Islam. Pour ce qui est du voile, un seul passage du Coran y fait référence et mentionne un tissu qui se rabat par devant et on n'est pas sûr de ce qu'il recouvre. Sur le plan juridique, l'Islam améliore le sort des femmes: la femme mariée, désormais, garde son nom; elle hérite d'une demi-part. Il n'existe plus qu'un seul type de mariage, qui autorise jusqu'à 4 femmes. L'adultère, qui devant un juge, requiert le témoignage de quatre personnes, est surtout condamné en tant que mal social. Enfin, la femme acquiert le droit de se séparer d'un époux: elle peut proposer un divorce avec arrangement patrimonial ou peut demander le divorce au cadi, le juge musulman, si l'époux ne lui assure pas de quoi vivre

Ces bases, puisque l'Islam finira par englober un monde entier, du Maroc à l'Asie Centrale ou l'Indonésie, seront celles sur lesquelles les diverses situations, systèmes politiques et époques bâtiront, hésitant entre rigorisme et ouverture

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