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L'ost

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cavalier carolingien du psautier d'Utrechtcavalier carolingien du psautier d'Utrecht

Trois siècles après leur arrivée en Gaule, les Francs sont restés un peuple de guerriers; il s'agit d'une volonté de montrer la puissance franque (même si on peut aussi penser que la perspective du butin et de terres participe aussi aux guerres). Aller combattre reste un honneur. L'extension de l'Empire et la cavalerie ont modifié les règles du jeu. "Miles", au IXème siècle, ne désigne plus que les cavaliers et l'ost doit attendre mai pour que l'herbe soit disponible aux chevaux. Deux aspects gouvernennt la question de l'ost: l'ost, d'abord est dû, à l'origine, par les seuls hommes libres. Ensuite, ceux-ci se voient augmenter des "vassaux", les hommes engagés dans une relation de recommandation avec un supérieur. On connaît alors les théories de St Augustin; la guerre est inévitable, mais elle doit être une guerre juste: elle l'est contre un peuple chrétien dont on subit des dommages; elle l'est toujours contre des non-chrétiens et les hérétiques puisqu'elle sert au bien de ces peuples qu'on fait accéder aux bienfaits de l'Eglise. L'idée que les guerriers de l'armée chrétienne obtiennent des mérites en terme de leur salut commence d'apparaître. L'idée même de l'ost carolingien amènera les clercs à combattre. Malgré le passage des troupes qui vont à l'ost, les 46 ans de règne, sous Charlemagne, auront vu les territoires du royaume puis de l'empire exempts de quelconques invasions

L'armée carolingienne -ou l'"ost" (du latin "hostis", armée)- est l'assemblement des hommes libres, prolongement de l'assemblée annuelle et est donc un des plus importants moyens de cohésion du royaume; tous les hommes libres continuent de venir au service armé. L'ost carolingien se caractérisera par une transformation de l'art de la guerre, qui passera du fantassin au cavalier. Vers 755, Pépin le Bref fera passer le champ de Mars -ce rassemblement de l'ost- au champ de Mai pour tenir compte des nécessités en fourrage. L'armée franque se complète des hommes libres des pays conquis qui constituent autant de contingents "nationaux". L'armée carolingienne fonctionne aussi sur un principe de proximité: on lèvera plutôt les Neustriens pour aller en Aquitaine ou les Bourguignons pour aller en Italie, par exemple. La liste de ceux qui partiraient à l'ost était dressée par les comtes, par pagus, et envoyée à la Cour. Le "hériban", l'appel à l'ost précisait quels pagi devaient fournir les soldats. Le regnum entier n'est mobilisé qu'en cas de besoin, quand il s'agit d'une campagne importante. On évite ainsi de dépeupler toute une région ou de faire supporter aux pays traversés le poids du ravitaillement. Au fur et à mesure que le temps passera, on assistera à une "professionalisation" de l'armée carolingienne, seule une élite capable de s'équiper et combattre venant au service. Un cavalier avec son équipement, armement et 3 mois de vivres représente 5 sous d'or. De plus, cela correspondait au fait que beaucoup d'hommes libres qui formaient l'infanterie abandonnaient à regret leur famille et leurs travaux agricoles. Sous Charlemagne, il y aura eu 55 ans de guerres pour 46 ans de règne, nécessitant de longues absences et coûteux voyages et on allait jusqu'à essayer de se faire clerc (ce qui était interdit sauf autorisation) ou de se donner comme serf (acte annulé si conclu dans cette perspective) et la désertion est punie de mort. Les refus d'aller à l'ost, qui s'accrurent après l'an 800, tiennent au fait qu'aller à l'ost, finalement, est quasi à l'entière charge des participants et, surtout, peut-être, que les campagnes qui, désormais, visent surtout les pays slaves, ne fournissent plus que peu de butin. On prend soin, d'une façon générale, de ne pas toujours appeler les mêmes régions à l'ost et un principe de proximité peut jouer. On s'efforce aussi de limiter le temps de présence. Charlemagne, finalement, en 807, n'appela plus à l'ost que les propriétaires de 3 manses, puis, dès l'année suivante, de 4. Vers 813, il faudra 4 manses pour servir, 12 pour le faire avec un armement complet dont une brogne, l'ancêtre de l'armure. En-dessous de 4 manses, les hommes libres doivent s'associer, un ou plus partant, les autres payant l'équipement; d'autres hommes libres peuvent continuer de servir, si leur "seigneur" les arme. Comme, dans chaque pagus, les missi divisaient les hommes en deux corps -ceux qui partaient et la réserve servant de garde locale au comte- des abus apparurent après Charlemagne et comtes et missi acceptaient d'être corrompus. Les Grands laïcs et ecclésiastiques s'acquittent de l'impôt du don annuel généralement en armes et en chevaux. Les manses libres doivent un ensemble de taxes et de services; ceux qui ont le statut officiel de "vassaux royaux" sont équipés à la charge du roi; idem pour ceux qui servent dans la cavalerie lourde: si leur cheval est perdu, le roi le remplace. Pour les fantassins, le bouclier coûte 2 sous, le casque 6, l'épée 6 -ainsi que les jambières- et une brogne 12. Pour un cavalier lourd, le combattant doit s'équiper pour 7 sous pour un cheval mâle, (3 pour une jument -selon certains le coût d'un cheval atteint 40 sous soit 18-20 vaches) en plus de l'équipement précédent soit une quarantaine de sous (ce qui est l'équivalent d'une vingtaine de vaches); il doit également fournir des chevaux pour le combat et le transport

Pour ce qui de l'ost dû par les vassaux, il concernait donc les personnes qui s'étaient engagées envers un protecteur via la technique de la "commendatio". On les appelait alors des "vassaux", engagés envers leur "senior". Cette ancienne technique devint officielle au VIIIème siècle au point que certains y voyaient un moyen d'éviter l'ost. Aussi, Charlemagne ordonna-t'il, en 807, que tout vassal accompagnât son senior appelé à l'ost. Par contre, cette sorte d'ost supplémentaire, n'était pas placé sous le commandement des comtes des pagi mais l'ensemble de ceux qui étaient liés comme vassaux constituait un corps séparé sous le commandement de leurs seniors. Le système s'appliquait aussi aux vassaux engagés envers un clerc et, d'une façon générale, tous, engagés envers un laïc ou un clerc, étaient obligés à l'ost quelle que soit leur fortune. Ces troupes des évêques, par ailleurs, restèrent les derniers fidèles lors du déclin des Carolingiens et la moitié de la fortune de l'Eglise aurait servi à ce service. La vassalité, par ailleurs, se développa rapidement à l'époque ce qui amena souvent le senior a accordé une terre en bénéfice à son (ses) vassal aux fins de l'ost. Avec le déclin des Carolingiens, ce mouvement amena finalement à ce qui est, finalement, un "ost privé" rendu à un senior et ceci devint progressivement prépondérant au cours du IXème siècle. Au point que l'ost des hommes libres disparut. On avait là l'annonce des temps féodaux

Le jeune noble Franc s'entraîne tôt à l'adversité et, à la puberté il reçoit son épée de son père. L'épée sera sa compagne, aura un nom et il la conservera jusque dans la tombe. Le cheval est son autre compagnon. L'entraînement consiste en la maîtrise de la monte et divers exercices violents: tir à l'arc, quintaine, combats simulés. Même des jeux militaires, simulacres de charge et de retraites par les troupes à cheval ou a pied, étaient organisés. La chasse, sport dangereux, pourvoyait aussi à l'entraînement des guerriers

Une campagne dure 3 à 6 mois. La campagne commence par le rassemblement de l'ost au lieu dit par le hériban. On y passe l'armée en revue (ce qu'on appelle le "Champ de mai"). Après les opérations, l'ost était dissout pour le temps d'hiver. Quelques semaines voire deux ou trois mois avant l'ordre de marche, les participants sont prévenus, délai qui permet aux hommes de s'équiper. Ce sont les comtes, les vassaux royaux, les évêques et les abbés qui sont responsables de la mobilisation puis de l'acheminement vers le théâtre d'opérations. Chacun vient avec 3 mois de vivres et 6 mois d'armes et de vêtements ce qui, pour les campagnes éloignées se traduit au double (en 811 on demande qu'on vienne à l'ost avec 3 mois de vivres et 6 mois de vêtements et vivres (qu'on compte à partir du Rhin quand on vient de l'Est ou du Sud de la Loire et de l'Elbe pour les campagnes contre les Slaves)). On réquisitionne aussi souvent, en payant, au long de la route alors qu'on emmène souvent la viande sur pied sous forme de boeufs. L'herbe pour les chevaux est toujours gratuite ainsi que l'eau et le bois pour la cuisine. Des pâtures, en amont de la campagne, sont mis en défens. Les chevaux viennent des domaines et les armes des ateliers de ceux-ci. Le déplacement jusqu'à la campagne proprement dit se fait lentement, les charges -vivres, outils, armes- étant transportées par de lourds (1/2 tonne) chariots à deux roues -les "bastarnae", bâchés de cuir -pour mieux franchir les cours d'eau, tirés par des chevaux via, déjà, un collier de cou ou, plus souvent, par deux boeufs. Des machines et des bateaux (démontables) permettent le franchissement des rivières voire des bateaux de mer sont utilisés sur les rivages. Le tout à la charge du roi. Des marchands suivaient l'armée. On mettra ainsi 2 mois, en 778, d'avril à juin pour aller de Poitiers aux Pyrénées soit une moyenne de 7 km par jour (alors que des piétons seuls peuvent théoriquement parcourir 21 km ou qu'au XVème siècle, après la révolution du collier d'épaule, on parcourera la même distance en 15 jours; les attelages des chariots permettraient 15km par jour). Ce sont les artisans forgerons et les orfèvres qui, en-dehors de leur travail habituel, sont aussi ceux qui savent fabriquer les épées de l'époque, perpétuant la tradition métallurgique des peuples germaniques. Ils savent travailler le fer damassé -un acier très fin- et l'épée comprend du métal feuilleté pour l'âme de la lame, un acier nitraté pour les tranchants ainsi qu'un métal damasquiné d'or ou d'argent pour le pommeau ou la garde. Ce sont les épées mythiques des légendes: Joyeuse de Charlemagne, Durandal de Roland, Hauteclaire d'Olivier; Joyeuse est considérée comme invincible et Durandal peut couper la pierre

Au total, vers 800, 500 comtes, 500 abbés et évêques peuvent amener à l'ost entre 20 et 30000 hommes (certains vont jusqu'à 100 000 et 3600 cavaliers). Aux alentours de 1000 (1800?) vassaux directs du roi avec chacun 10 hommes sont également présents ainsi que 2 à 3000 cavaliers lourds, soit un ensemble de 50000 hommes. Dans la pratique, l'ost, la plupart du temps, se composera de 5, 10 ou 15000 hommes (pour la massive campagne contre les Avars) dont 2 à 3000 cavaliers lourds et légers. On est donc accompagné de 6000 chariots. Il faut de l'herbage pour 12000 boeufs et 3000 chevaux chaque jour et, donc, on divise l'ost en deux ou trois groupes pour alléger les prélèvements. Un capitulaire de 802-803 règle, d'une façon rationnelle, les obligations concernant l'ost: on ne doit pas se contenter d'un bâton, il faut, au minimum un arc; chacun, présent aux assemblées en vue de l'ost, doit venir armé d'une lance, un bouclier, un arc (avec 2 cordes et 12 flèches), cotes de mailles et casques adaptés à l'été. Les vassaux, comtes et clercs, doivent assurer le ravitaillement et l'intendance (outils); 2/3 des herbages de chaque comté sont mis en réserve et on doit y trouver des ponts et des bateaux. En 807, un cavalier doit porter un bouclier, une lance, une épée longue et une courte, un arc avec son carquois et ses flèches

Une autre vue des armes
Il existe deux types de lance: la lance longue de 2 m qu'on utilise sans doute avec des étriers, la lance courte qu'on utilise comme un javelot; on peut repérer trois types d'épée: la grande épée à deux tranchants (0,90m de long, 6cm de large; la poignée et la garde sont légères), l'épée courte (0,40-0,50cm de long) et l'épée à un seul tranchant, qui est plutôt un sabre. Le bouclier est rond (80-90cm; 1cm d'épaisseur) ou elliptique, fait en lattes de bois recouvertes de cuir; la partie métallique du centre, l'"umbro" sert à produire du bruit. Les casques peuvent être une simple calotte de cuir bouilli; s'ils sont en métal, ce dernier est doublé de tissu. La "bruina" ou brogne -la cuirasse- est d'abord une veste de cuir ou matelassée de crin à laquelle s'ajoute des anneaux ou plaques de fer plus ou moins nombreuses selon la fortune de l'utilisateur; elle descend au-dessus des genoux, a deux manches courtes et peut comporter un capuchon. Chaque cavalier doit amener plusieurs chevaux. L'étrier est sans doute connu (il l'est depuis le Vème siècle en Chine, le VIème à Byzance puis chez les Avars et en Iran au VIIIème) mais il ne devait être utilisé que par certains cavaliers, ceux qui utilisaient la lance longue qu'on calait sous l'épaule. Techniquement, le casque des cavaliers carolingiens est dit un "Spangenhelm", terme qui désigne un casque composite segmenté des Germains orientaux. Il s'agit un casque conique qui se courbe pour finir par une légère pointe et était composé de bandes de fer ou de bronze reliées entre elles par des entrelacs. L'origine première du casque serait à l'Est, apporté par les Russes et les Ukrainiens à partir des peuples iraniens nomades des plaines d'Eurasie tels les Scythes ou les Sarmates. Sa forme basique et son coût peu élevé ont facilité sa diffusion -au VIème siècle, c'était le type de casque le plus commun en Europe ou d'usage courant dans tout le Moyen-Orient- puis il disparaîtra au IXème siècle au profit des heaumes de types normand ou des heaumes cylindriques. A l'époque de son utilisation, des variétés existaient

Ce sont les brognes et les armes franques qui assurent la supériorité des Francs et il est interdit de vendre des armes et armures aux peuples ennemis. La stratégie carolingienne est au choix de l'empereur, selon les circonstances. Charlemagne et son entourage préparent soigneusement toutes les campagnes à partir de rapports d'espions et de cartes, par exemple. Charlemagne, généralement, joue sur la promptitude et le caractère imprévisible des interventions. Sur le plan tactique, la lenteur du mouvement des chariots fait qu'on peut, éventuellement, prendre de l'avance sur ceux-ci. La cavalerie légère est l'arme préférée de Charlemagne: arme des escortes, des coups de main, des mouvements tournants, elle est la cavalerie du mouvement préféré des campagnes, la prise en tenaille de l'armée ennemie et son encerclement. Le génie militaire de Charlemagne aura été de savoir s'adapter au manque de batailles rangées (sur 33 ans de guerre en Saxe, deux seulement auront eu lieu). Il ne semble pas avoir lu les classiques de l'art militaire comme Végèce ou Frontin et sa tactique favorite est la prise en tenaille de l'adversaire et il se base sur l'endurance, la force et l'obstination. Donc pas de guerre-éclair mais ne sont pas exclus les coups de mains et les attaques surprises menées par les "scarae", unités d'élite de la cavalerie lourde; les fantassins prennent les forts. Quelques charges de cavalerie suffisent à réduire une troupe adverse puis interviennent les fantassins avec l'arc, l'épée et le couteau; on ne poursuit qu'un temps l'ennemi en déroute. On peut détruire systématiquement les villages; la prise d'otages et la terreur sont les moyens de soumettre les populations. Les prisonniers sont réduits en esclavage ou massacrés car les guerres sont faites contre des peuples non-chrétiens. L'ironie de l'Histoire, d'ailleurs, voudra que ce soit la bataille fratricide de Fontenoy-en-Puisaye (841) qui ait été une bataille de charges. Certaines défaites ont résulté, comme à Roncevaux ou au Süntelgebirge, qu'on avait trop présumé de la supériorité de la cavalerie lourde. Celle-ci, cependant, est l'arme des fortes charges, des attaques frontales en bataille rangée ainsi que des campagnes les plus lointaines. La bataille commence généralement par l'alternance des deux cavaleries qui alternent charges en ligne serrée et ruptures. La lance est alors l'arme utilisée. L'épée longue peut à l'occasion servir de javelot quand les charges sont terminées voire qu'il faut, contre une ligne ennemie qui n'a pas rompu, entamer une série de combats individuels. Le cheval carolingien de la cavalerie lourde n'est pas protégé comme son cavalier et après les premiers chocs, les combats se poursuivent immanquablement à pied. Une fois les charges terminées, interviennent alors aussi les combattants à pied, avec lances et couteaux. On poursuivra l'ennemi pour éviter qu'il ne se reprenne et le butin permet l'enrichissement ou le réapprovisionnement en armes et en vivres. L'armée à pied est aussi l'arme des consolidations qui permet de prendre d'assaut une forteresse, garnir un fort franc, ou pacifier en allant de villages en villages. Elle garde aussi les chariots. Il ne semble pas qu'on ait connu les machines de sièges, ce qui, par exemple, a fait durer le siège de Pavie lors de la campagne lombarde. Cependant, certaines sources font état de sièves avec machines de guerre: béliers, catapultes, pierrières, tours, trébuchets mais cela vise peut-être les époques plus tardives de la seconde moitié du XIXème siècle. Le fait que la cavalerie soit devenue l'arme de choix des Carolingiens depuis Charles Martel l'explique peut-être ainsi qu'elle a peut-être fait favoriser toujours l'offensive. Les frontières ne connaissent que peu les constructions défensives et les postes de bois et fossé de terre ne servent qu'à pacifier les pays récemment conquis (ce sera sous Charles le Chauve, face aux Normands, que l'on pratiquera une politique défensive)

->Escrime ancienne, reconstitution historique, etc.
Les personnes qui s'intéressent à l'ost carolingien pourront vouloir savoir que différents hobbies et activités se consacrent, de nos jours, aux anciennes techniques de combat. Ainsi, l'escrime historique (voir, par exemple, le site de l'AMHE (en français)), la reconstitution historique ou le "wargaming", les jeux de guerre de plateau qui reconstituent des batailles (les pratiquants abordent surtout la question sous l'angle du jeu mais une petite partie s'intéresse à la reconstitution de type historique). A noter, cependant, en général, que l'époque carolingienne est peu représentée

Les batailles victorieuses étaient chantées et célébrées selon l'habitude germanique, en latin ou en langue vulgaire. La victoire de Pépin sur les Avars ou celle de Louis le Bègue (le "Ludwigslied"), par exemple voire la bataille de Roncevaux qui, toutes deviendront légendaires. Les campagnes sont, théoriquement, autorisées par l'Eglise pour lutter contre les païens et divers ennemis de la Chrétienté. Les rois se font accompagner d'aumôniers militaires, l'armée prie et jeûne ou chante des chants d'Eglise, encore un rappel des rois de l'Ancien Testament. La guerre doit être juste et sainte. Louis le Bègue annonce les chevaliers chrétiens, vassaux de Dieu

Website Manager: G. Guichard, site Learning and Knowledge In the Carolingian Times / Erudition et savoir à l'époque carolingienne, http://schoolsempire.6te.net. Page Editor: G. Guichard. last edited: 6/29/2018. contact us at ggwebsites@outlook.com
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