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Gouverner le royaume et l'Empire

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Le roi des Francs gouverne un monde de paysans et de Grands, Rome gouvernait un ensemble de "municipes" urbains. Comme les Mérovingiens, les Carolingiens ne distinguent pas encore très bien la res privata et la res publica et leur pouvoir est limité par les ambitions de leur aristocratie, par le poids de l'Eglise ou l'éloignement des agents locaux. Les grands domaines sont la norme, surtout ceux des abbayes. Charlemagne, du fait du déclin des villes, doit gouverner une population dispersée dans le monde rural. Le royaume franc puis l'Empire est vaste et divers, composé de peuples aux identités encore nettes, les peuples sont peu unis et les intérêts priment souvent. Les concepts politiques ne sont pas encore suffisamment développés pour que ce ne soit pas, partout, le roi (ou l'Empereur) la source fondamentale voire réelle de l'autorité, a fortiori à cette époque de campagnes militaires fréquentes (le roi conduit l'ost). Mais le roi ne peut pas être partout et même l'institution des comtes, représentants du roi ne supportera que peu d'intermédiaires (les missi dominici). Enfin, la fidélité des agents du roi prime -et leur appartenance à l'ethnie austrasienne. Du fait, cependant, de la faiblesse, en nombre, de ces fidèles naturels, il faudra la renaissance carolingienne pour les augmenter et les rendre plus efficaces alors que, par ailleurs, les clercs, généralement plus instruits, deviennent incontournables dans l'administration du royaume. L'administration du royaume puis de l'Empire sera donc en mouvement, les Grands tendant à se centrer sur leurs fonctions militaires et les clercs sur l'Eglise, l'assemblée annuelle à déléguer ses pouvoirs à des techniciens et 400 comtes -puis les missi dominici- permettant la présence du roi. Après l'an 800, l'étendue de l'Empire ajoutera aux questions, les ennemis -et les butins des conquêtes- deviennent plus lointain et l'empereur est las mais de plus en plus soucieux de son pouvoir, qu'il finira par partager avec Louis, en septembre 813, associé à l'empire

Le projet politique carolingien aura sans doute dû beaucoup aussi à la forte personnalité de Charlemagne, qui permit d'assurer l'unité. Il sut même diviser pour régner voire utiliser des gestionnaires de médiocre importance pour garantir la fidélité. Il sut aussi médiatiser son autorité par les "royaumes" (Aquitaine, Italie) accordés à ses fils. La personnalité de Charles, de plus, lui permit d'imposer ses choix par-delà l'assemblée annuelle, les conciles. Il écoutait beaucoup aussi les "conseillers" présents à la Cour, au "Palais", des proches parents du roi, des Grands avec titre de comte ou de diverses fonctions officielles (sénéchal, chambrier, etc.), des clercs (qui jouent un rôle essentiel y compris dans la renaissance culturelle -Alcuin, Paulin, Théodulf) sur un mode informel. Pour ce qui est de ses conseillers, les entreprises de Charles en Italie lui auront ouvert l'esprit sur des modèles autres que ceux des Mérovingiens, amenant à des vues cosmopolites (Italiens, Anglo-saxons) voire intellectualisées. Par ailleurs, le nombre du monde des conseillers remplace la qualité. A partir de 800, le monde des conseillers cèdera la place, avec un retour au nationalisme franc, à la génération des jeunes Francs, qui auront bénéficié de la renaissance, atteignant au pouvoir sous Louis le Pieux (Eginhard, Aldrich). Les personnages de la Cour peuvent aussi bien exercer des fonctions locales; ils constituent les fidèles austrasiens autour du roi. Les Grands, finalement, s'orienteront vers ce qui est politique et militaire, les clercs vers ce qui est administration. La stabilisation du centre du pouvoir à Aix-la-Chapelle, en plein pays austrasien, avec les archives, accompagne le mouvement et arrivera, finalement à devenir le centre d'une véritable cour institutionalisée, qui tendra à prendre le pas sur l'informalité et l'itinérance précédentes. Aix, ancien poste de la VIème légion et ville d'eau, devient vraiment capitale en 794

Concepts

D'une part, dans la perspective d'un St Augustin très présent, on doit gérer la "cité terrestre", gestion d'un bien public dont le centre est le souverain, qui est responsable des actes et du Salut des peuples, dont il devra rendre compte au Jugement Dernier; son "ban", l'autorité royale, est le droit de décider en conformité avec la "loi existante", héritage de l'ancienne mainbourg mérovingienne. Les "fonctionnaires", en-dessous du roi, servent personnellement le souverain (officialisation du système des vassaux et de l'octroi d'un "bénéfice") et, en même temps le bien public. D'autre part, l'époque n'est pas à l'abstraction: le roi est encore le "propriétaire" de son royaume, la loi vient du peuple et l'Eglise le sacre. La coutume, attachée à la culture orale et l'analphabétisme (à quoi tend à remédier la Renaissance voulue par Charlemagne) sont un frein à un gouvernement moderne -il faudra attendre les Capétiens pour que l'alphabétisation des laïcs permette une évolution. L'importance des Grands est importante et le pouvoir du roi devra toujours en tenir compte, en particulier par l'"assemblée annuelle", réunion où ce que veut le roi s'ajuste à ce à quoi les Grands peuvent donner leur accord. Cette possibilité que les Grands s'éloignent trop du roi fait qu'on exigera d'eux -ainsi que de tous les hommes libres- le serment de fidélité, technique qui d'une façon générale, réapparaît de l'Europe à Byzance et venant sans doute de l'influence de Rome; le serment établit un lien direct entre le roi, ses Grands et ses peuples

Le gouvernement central

Comme sous les Mérovingiens, le gouvernement central présente encore un aspect domestique: des titulaires de services domestiques exercent des responsabilités politiques: sénéchal, bouteiller (les deux administrent les domaines impériaux), chambrier (le Trésor), connétable (la cavalerie). Les Carolingiens innovent avec: la chapelle (les clercs du roi dont le chef devient le principal conseiller du prince; il aura le titre d'archichapelain à partir du règne de Louis le Pieux), la chancellerie (se détache de la chapelle en y recrutant des scribes qui rédigent les actes royaux; le chancelier valide les actes royaux ou les capitulaires), le tribunal royal (sa présidence est laissée par le prince au "comte du palais"; les scribes en sont chargés des "plaids", actes d'application; Charlemagne, à la fin de son règne, reprendra les actes concernant les Grands). La diversité des territoires soumis au pouvoir franc oblige au respect des particularismes des peuples et, aux plus originaux, on accorde même des vice-rois (Aquitaine, Italie, Bavière) voire des princes locaux (Spolète, Bénévent)

Finances et revenus

Le peu d'engouement des peuples germaniques pour l'impôt par tête, l'inaptitude à ce qu'un cadastre soit tenu sans compter la quasi-disparition de la monnaie pour cause d'affaiblissement du commerce font que les impôts directs personnels et fonciers ne pèsent plus où que ce soit dans l'Empire au IXème siècle. Ils sont remplacés par le don ("annua dona") que les Grands apportent au Champ de mai ou par des contributions extraordinaires (face aux invasions); le don annuel n'est pas un impôt: soit il s'agit de sociabilité conviviale soit il peut aussi s'agir de dons faits en remerciement d'une question réglée par l'Empereur. Les tonlieux, restes du système de Rome pesant sur les transactions commerciales et sur les réseaux de transport (cols, ponts, portus) restent faibles (abus des Grands, faiblesse du commerce). Une ressource importante est les amendes de justice, les droits de chancellerie, le monnayage, eux aussi amputés par les abus et les revenus de guerre (butin, tributs) dépendent d'une politique de conquête. D'un point de vue pratique, lingots d'or, d'argent, objets précieux sont entassés, aux soins du chambrier, dans une chambre secrète du palais et le souverain considère le tout comme son bien propre et en dispose lors de son héritage. Ceci est dû au fait que le quotidien des besoins de la monarchie est assuré par les prestations dues (corvées, logement, nourriture, transport par les domaines) par les populations et par les domaines propres du prince (gestion, produits, politique de dons de terre). Cet affaiblissement des revenus de la terre sera l'une des causes de l'affaiblissement carolingien

L'assemblée annuelle

L'assemblée annuelle carolingienne perpétue l'ancien "champ de mars", assemblée civile et militaire des guerriers francs autour de leur chef. Du fait de l'importance nouvelle de la cavalerie, le champ de mars est devenu, depuis 755, sous Pépin, le "champ de mai", de sorte que les premiers foins puissent nourrir les chevaux alors que les clercs peuvent ainsi éviter de quitter leurs diocèses pour Pâques. Lieu symbolique de l'entente entre les Grands et le roi, on n'y convoque plus que ceux qui sont réellement utiles aux décisions, elle tend à devenir l'approbation par les Grands des vues du roi dès lors qu'elles sont conformes aux "coutumes" et au bien commun. Y participent tous les "Grands": comtes, évêques, abbés, vassaux directs du roi et ils constituent, à eux seuls, le "populus", le peuple franc. L'"aula regia", la salle ad hoc construite dans le palais d'Aix-la-Chapelle pourra accueillir 1000 personnes. L'assemblée, de type politique, tend alors à se dissocier de la réunion de l'ost et du concile annuel des affaires ecclésiastiques. L'assemblée annuelle reflète, d'abord, surtout le rapport de force entre Charlemagne et les Grands du royaume. Vers 769, on tendra à réunir ost et assemblée laïque, en mai, et une assemblée à l'automne préparant la réunion de l'année suivante, un concile d'automne séparé se tenant aussi pour les clercs. Tout le travail de l'assemblée est préparé depuis l'automne (par une assemblée qui présente des aspects de "Conseil" élargi) -puis y compris en mai (quand le roi convoque en petit comité des Grands et des clercs); les sujets techniques deviennent l'oeuvre de professionnels (juristes, clercs, etc.) et de proches du roi. L'assemblée tend donc à n'approuver que l'économie générale des capitulaires, laissant les détails aux réunions particulières; les Grands, de plus, ne parlent pas la même langue. L'approbation finit par devenir formalisme dès lors que les travaux en comité restreint ont respecté les principes du droit et des coutumes. Les capitulaires qui, officiellement, étaient les "lois" de l'époque, sont en fait surtout les aide-mémoires, à usage des administrateurs du royaume, de ce qui a été approuvé à l'assemblée générale

Comtes et missi

Il faut entre 1 et 2 mois de voyage pour traverser l'empire et il faut assurer la présence du roi partout; ce sont 200 à 250 comtes qui vont le faire dans le cadre des comtés ou "pagi" où ils exercent l'administration; le "pagus" est le plat-pays qui entourait les villes romaines importantes, la ville et le pagus constituant alors la "civitas", laquelle perpétuait le territoire des différents peuples gaulois (à l'époque gallo-romaine voire avant, le pagus était une sous-division de la civitas, la civitas étant le territoire d'un peuple gaulois); le pagus pouvait représenter le rattachement d'un peuple mineur à un plus important: ainsi, en Bourgogne, les Mandubiens étaient un pagus des Lingons). Dans le Nord et l'Est on tend à morceler les pagi existants et on arrivera à 300 comtes à la fin du IXème siècle. Dans la ville principale du pagus (le terme "civitas" ne désigne plus que la ville) réside le comte et vit aussi l'évêque et elle représente donc le centre de l'administration (justice, impôt, répercution des décisions de l'assemblée annuelle, ost) et de la vie économique d'importance; le pagus (il y en a 400 dans l'Empire) a une connotation plus ou moins ethnique (antiques tribus celtes, Germains locaux, etc.) Dans les régions du Sud, aux anciennes cités plus nombreuses, le pagus pourra regrouper plusieurs anciens territoires et correspond souvent à l'ancienne civitas romaine. Un pagus, en taille, se situe entre un département et une sous-préfecture français. Les comtes, la plupart du temps sont des notables du lieu mais, surtout, de Charles Martel au IXème siècle, ce seront tous des Austrasiens, fidèles du roi, issus d'une trentaine de familles. De 768 à 840, sur 110 comtes connus -généralement membres de l'aristocratie franque, 70 sont des Austrasiens -dont 52 apparentés aux Carolingiens. Le comte parle "par la parole du roi". Enfin, chaque année, tous les comtes du royaume se rendent à l'assemblée annuelle. Les obligations des comtes sont lourdes (ils n'ont que peu d'aides) et, souvent, ils sont absents du pagi car le roi les utilise pour d'autres fonctions. La renaissance carolingienne visera à y pallier en formant mieux les élites franques. Chaque comte, chaque année, doit rédiger un rapport annuel pour l'Assemblée générale. Pour son comté, d'autre part, il doit conserver les capitulaires et autres archives. Dans les pays de conquête récente, les comtes appartiennent à l'ethnie locale, ce qui fait transition entre la préservation de l'identité et intégration au royaume franc; ces territoires peuvent s'organiser en "marches" militaires, groupement de comtés qui, souvent, ne sont que provisoires voire en "duchés" à caractère surtout militaire. Le "marquis" ou le "duc" exercent les mêmes pouvoirs que les comtes plus les fonctions militaires. Le duché des Flandres, interne à l'Empire aura pour but le maintien de l'ordre. Les comtes ne sont pas rémunérés mais reçoivent une terre à titre de bénéfice viager (ainsi qu'un-tiers des amendes de justice et tonlieux). Les comtes finissent par n'être choisi que parmi les familles des Grands voire les jeunes élevés à la Cour; le comte est un vassal du roi. La structure comtale finira, sur deux siècles par donner la féodalité, les fonctions devenant progressivement héréditaires. Participeront aussi au déclin le fait que le roi franc a dû tenir compte de l'identité régionale de l'Aquitaine ou qu'il aura créé des "royaumes" attribués à ses fils (Italie). Dernier point, la conquête avait donné le statut de duché autonome à la Bavière et la Bretagne, régions de peuples semi-vaincus ou en révolte. Comme la fonction comtale est rentable (revenus des domaines, appropriation illégale de la partie réservée au roi des taxes fiscales et judiciaires), les comtes tendent à se créer des clientèles et à se perpétuer héréditairement; la vassalité sera un essai de limiter les abus mais s'avérera plus néfaste qu'utile (l'hérédité des dons en terre apportera celle de la fonction et un souverain faible ne pourra s'assumer à la tête de la pyramide, laissant les arrières-vassaux aux abus de leurs supérieurs directs)

Le comte compte au maximum une douzaine de collaborateurs, même si ces relais locaux ne sont que rarement disponibles au comte: le vicomte, quelques viguiers, voyers ou centeniers (vigueries et centaines), un secrétaire, d'où un total de 2000-3000 fonctionnaires locaux. Plus bas dans l'organisation territoriale, on trouvera donc la "viguerie" -équivalent du canton contemporain- dirigée par un vicaire (un adjoint du comte) ou centenier (agent nommé par le comte avec le consentement des notables), héritage de l'ancien groupe germanique de 100 habitants (la "centena") et annonce de la vicomté les viguiers sont les agents du roi qui se rendront le plus coupables d'abus, sans doute du fait de leurs liens avec les notables locaux. Il y a un viguier pour chaque centaine (qu'on peut aussi appeler "vicaria") du comté. Techniquement, le viguier préside le "mallum", tribunal comtal, il est le commandant de l'ost et, en général, il fait exécuter les ordres du comte. Les comtes s'adjoignent aussi un "vice-comes" ("vicomte"), un autre adjoint aux pouvoirs équivalents aux leurs. Enfin, la base réelle de la vie dans le royaume ou l'Empire, le domaine (la villa et son village, sous l'autorité d'un "intendant") ou le monastère (voire le quartier épiscopal de la cité ou des "municipalités" qui subsistent dans le Sud, héritières des anciennes petites villes romaines). Plus haut dans l'organisation, on peut aussi évoquer les royaumes que Charles déléguera à ses fils

Pour ce qui est des missi dominici, il s'est agi de mieux relier l'autorité royale aux réalités des pagi et de vérifier l'application des ordres du roi. D'autre part et surtout, les comtes se rendent souvent coupables d'exactions envers les populations avec la complicité de l'aristocratie locale. D'origine mérovingienne, on en use à partir de 780 pour des missions spéciales. Etre missi devient partie du curriculum des fonctionnaires; les missi deviennent institution permanente et générale en 802 (devenant les supérieurs des comtes, enquêteurs et représentants auprès des archevêques; des circonscriptions permanentes, les "missiatica" son créées). Les missi sont un moyen de gouverner essentiel pour Charles, permettant l'unité du royaume agrandi et le contrôle des comtes. Les missi sont presque toujours d'origine franque. Leur mission est à l'origine d'un an. Les missi voient leurs fonctions s'accroître avec l'Empire; leurs ordres se présentent sous forme orale ou d'aide-mémoire et ils doivent voyager avec une véritable bibliothèque de références. Ils sont choisis riches, pour éviter la corruption et sont envoyés par deux, un laïc (comte ou duc) et un clerc (archevêque, évêque ou abbé) et leurs décisions sont prises en commun. Dans la missiatica, les missi devaient accomplir quatre tournées par an. Ils tenaient alors un Assemblée générale où étaient accomplis tous les actes administratifs de l'Empire (serment de fidélité, publication des capitulaires, cas de justice les plus graves, ordre moral, recours des pauvres, etc.) ainsi que la revue des forces armées. Ils sont également responsables d'un ensemble de tâches administratives (impôt, routes, domaines, etc.), ce qui pouvait résulter en des ordres (valant ban royal). Ils avaient également en charge de vérifier le niveau culturel dans l'Eglise. De retour de mission, ils remettaient un rapport au souverain. On notera que les missi dominici se trouveront surtout aux frontières neustriennes et burgondes de l'Austrasie. Cette institution, louable en soi, était déjà faible à l'origine: les comtes et les autres délinquants faisaient profil bas pendant leur passage; elle ne survivra pas à l'affaiblissement du pouvoir carolingien et tombera, comme les autres, sous la coupe des Grands. Une forme de justice de dernier appel -voire de premier niveau- existait auprès de Charlemagne: pour des requêtes diverses, il était accessible aux thermes d'Aix

On intégrera aussi au fonctionnement de l'administration locale l'officialisation des concepts de vassal et de bénéfice et l'apparition d'une "noblesse", austrasienne, héréditaire (service public et service armé) et hiérarchisée; cependant, on aura là aussi la base du déclin de la dynastie. Enfin, on notera que les déplacements de la cour, de l'ost ou les mouvements des Grands se rendre à l'assemblée ajoutent au maillage administratif. L'Eglise aussi, avec son infrastructure propre, participe au maillage du royaume (ce qui est encore plus vrai dans les 8 évêchés de la Saxe conquise); Charlemagne a aussi revigoré l'institution des archevêchés (le royaume en comptera 21)

Website Manager: G. Guichard, site Learning and Knowledge In the Carolingian Times / Erudition et savoir à l'époque carolingienne, http://schoolsempire.6te.net. Page Editor: G. Guichard. last edited: 12/20/2018. contact us at ggwebsites@outlook.com
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