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L'oriflamme

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illustration de l'oriflammeillustration de l'oriflamme

La légende veut que l'oriflamme de St-Denis qui est la bannière majeure des rois capétiens, à côté de la bannière royale aux fleurs de lys, soit une bannière remise par Saint Pierre, à Rome, à Charlemagne. La bannière est alors bleue, à trois pointes, frappées de six roses rouges, et se serait appelée "Romaine". La Chanson de Roland dit qu'elle fut changée en "Montjoie" après Roncevaux -"Montjoie" éant le cri de guerre des Carolingiens. Conservée à St-Denis, elle est la bannière de guerre du comte de Vexin, avoué de l'abbaye. La remise de la bannière à Charlemagne figurait sur une mosaïque du triclinium du Palais du Latran commandée par le pape Léon III. On y voyait St Pierre remettre le pallium au pape et la bannière à Charles. L'oriflamme remplaçait la bannière mérovingienne, celle, bleu, de St Martin et celle-ci redevint la simple bannière seigneuriale de l'abbaye St-Martin-de-Tours. En 1124, la bannière, sous Louis VI, prend son rôle traditionnel avec le cri "Montjoie Saint Denis!", devient l'oriflambe et est de soie rouge. Elle est supérieure à la bannière aux lys, simple bannière personnelle et tactique du roi. Elle est le symbole de la légitimité royale et le signe fondamental de la recommendation du royaume à Dieu en cas de menace ou pour la croisade. Selon une autre tradition, ce serait Dagobert, qui encouragea le développement de St-Denis, qui aurait fait faire la bannière et Pépin et Charles l'auraient déployée contre les Sarrasins, l'oriflamme, alors, n'étant plus de Charlemagne mais de St-Denis, levée par Charlemagne. L'oriflamme, ce serait aussi la flamme flamboyant à la pointe de la lance de Charles dans le songe de Constantin ou dans celui de l'empereur byzantin Manuel Comnène. En tout cas, l'oriflamme est la bannière de St-Denis et celle de Charlemagne et cette double légitimité est de haut prix dans le royaume capétien: on perd l'oriflamme dans la boue, sous Philippe le Bel, à la bataille de Mons-en-Pévèle en 1304; on désigna alors comme oriflamme une autre ancienne bannière conservée à l'abbaye et, levée en 1316, il fallut la faire bénir par un évêque. On n'utilisa plus dans les combats qu'une simple copie. Enfin, le prestige de l'oriflamme se perdra au cours des évènements de la première moitié du XVème siècle

L'abbaye de St-Denis, immédiate au pape et au roi dès vers 650, conservait les reliques de saint Denis, premier évêque de Paris et martyr. L'importance de St-Denis existait déjà sous les Mérovingiens et l'abbaye détenait de nombreuses terres dans le royaume franc. L'abbaye eut une relation particulière aux Carolingiens puisque c'est là que Pépin et ses fils furent sacrés en 754. Au Moyen Age, l'abbaye va développer toute une légende carolingienne et servira, finalement, de trait d'union entre l'époque franque et l'époque du royaume de France. On exalte le lien qu'aurait eu l'abbaye et Charles qui, par exemple, versait chaque année un cens de 4 pièces d'or, avait reconnu l'abbé comme primat du monachisme français, lieu du couronnement des rois francs ou qui y aurait déposé son diadème impérial de retour de Terre Sainte, reconnaissant saint Denis souverain de son royaume. Charles reconnaissait tenir son royaume de Dieu et de saint Denis. Ou l'on devait toujours consulter l'abbaye pour la désignation d'un roi franc. L'abbaye va devenir, de plus, le lieu où vont se conserver l'épée de Charlemagne, Joyeuse, qui va devenir l'épée du sacre et, depuis le VIIIème siècle, les couronnes de France. Lorsque Reims se sera imposée comme la ville du sacre des rois capétiens, on inventera l'extraordinaire coutume que l'abbé de St-Denis, pour chaque sacre, se rendra à Reims avec les couronnes puis les remportera les cérémonies finies, marquant la continuité que représente l'abbaye de St-Denis. Sans compter, enfin, le rôle de nécropole royale de St-Denis, qui trouvera son apogée sous les Capétiens. St-Denis, enfin, était le lieu où l'on conservait la chape de St Martin, ce reste du manteau de légionnaire romain que le saint avait, à Amiens, partagé avec un pauvre

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