logo du site et lien-retour vers la home page française flèche retour Erudition et savoir à l'époque carolingienne
image décorative .Les arts libéraux .Les sciences au Moyen Age occidental .Les écoles .L'enseignement image décorative 2, semblable à la précédente mais plus petite .Le travail du "scriptorium" .La minuscule caroline .Le monachisme occidental selon Benoît XVI (septembre 2008) .Qu'est-ce que l'histoire dans le monde occidental?

L'enseignement

bandeau décoratif pour les pages du site, qui rappelle celui de la page d'accès général et celui de la home page de la partie française

Dans les écoles monastiques, celui qui était en charge de l'école était le "magister scholae", le "maître de l'école". Il pouvait porter d'autres noms. A la fin du IXème siècle, il était connu sous le nom de "scholasticus". Le "magister scholae" avait des assistants, les "seniores". Les méthodes d'enseignement étaient les mêmes dans les écoles monastiques comme dans les écoles cathédrales

Du fait de la rareté des livres, l'enseignement se fondait sur cette pratique que le maître lisait et les élèves prenaient en note. "Legere", le mot latin pour "lire", était devenu synonyme de "docere", "enseigner". Les élèves prenaient en note non seulement le texte dont il était question mais aussi les explications ou le commentaire du maître. On apprenait par coeur. Des manuels étaient cependant disponibles. Ils étaient soit des œuvres de l'Antiquité (Martianus Capella, Cassiodore), soit des œuvres des maîtres du début du Moyen-Age (Isidore de Séville, Bède le Vénérable)

Les études avancées se fondent surtout sur la rhétorique et la grammaire et on ne laisse donc que peu de place à la dialectique (donc la logique et le raisonnement) et même les études de théologie ne vont pas très loin. Les arts libéraux finirent pas être mémorisés dans deux vers appris par coeur, abrégeant le nom de chacun:
"Gram loquitur, Dia vera docet, Rhe verba colorat,
 Mus canit, Ar numerat, Geo ponderat, Ast colit astra"
(la grammaire parle, la dialectique enseigne, la rhétorique colore les mots, la musique chante, l'arithmétique compte, la géométrie pèse, l'astronomie s'occupe des astres). 7 mots, aussi, résumaient le contenu des arts: lingua, tropus, ratio, tonus, numerus, angulus, astra (langue, vers, raison, tons, nombres, angles, étoiles)

En guise de salle de classe, on utilisait le cloître du monastère. Plancher et bancs ne semblent pas être apparus dans les écoles avant le XVème siècle. Dans les écoles monastiques, ainsi celle de St-Gall, des représentations figurées des arts libéraux existaient. Il arrivait même que des enseignants célèbres enseignassent dans la rue ou sur les places. Les élèves s'asseyaient sur le sol où de la paille avait été éparpillée. Ils utilisaient pour écrire des tablettes de cire. La discipline était l'objet de l'attention des maîtres ainsi que la propreté des étudiants et leur emploi du temps. La discipline était assurée par le "proscholus", le "préfet de discipline". Ce dernier enseignait comment marcher, s'incliner devant les étrangers ou comment se comporter en présence des supérieurs. Les règles concernant la propreté, l'horaire du début du travail ou des réglements concernant la sieste, etc. montre qu'on accordait un peu d'intérêt à la santé et au confort des élèves

Website Manager: G. Guichard, site Learning and Knowledge In the Carolingian Times / Erudition et savoir à l'époque carolingienne, http://schoolsempire.6te.net. Page Editor: G. Guichard. last edited: 4/8/2019. contact us at ggwebsites@outlook.com
Free Web Hosting